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    Synthèse - Quel partage des richesses produites ?

    1. Qui sont les bénéficiaires du partage de la valeur ajoutée?

    L'activité de production est à l'origine de la distribution de revenus appelés revenus primaires. La valeur ajoutée permet ainsi de distribuer des salaires aux salariés, des cotisations sociales à la sécurité sociale, des impôts à l'Etat, des intérêts aux créanciers, des dividendes aux actionnaires...

    Les revenus primaires perçus par les ménages peuvent être classés en trois catégorie:
    - les revenus du travail : principalement les salaires et traitements
    - les revenus du capital (ou revenus de la propriété) : loyers perçus par les propriétaires d'un bien immobilier, intérêts sur produits d'épargne, dividendes perçus par les actionnaires
    - les revenus mixtes, qui rémunèrent simultanément le travail et le capital des entrepreneurs individuels, considérés comme des ménages: bénéfices agricoles ou commerciaux, honoraires des médecins ou avocats, droits d'auteurs d'un écrivain...

    Ces revenus primaires font cependant l'objet d'une redistribution de la part des pouvoirs publics. Le revenu disponible brut des ménages (celui dont ils disposent pour consommer), correspond ainsi à ce qu'il reste du revenu primaire lorsqu'on lui retranche les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) et qu'on lui ajoute les revenus de transferts (prestations sociales comme les pensions de retraites, les remboursements de dépenses de santé, les allocations chômage, les allocations logement et familailes notamment)

    2. Salaires / Profits : quelle évolution du partage des richesses au niveau national ?

    Les évolutions sur longue période du partage des richesses au niveau national entre salaires et profits font l'objet de débats, notamment selon le champ d'analyse retenu (s'intéresse-t-on aux seules sociétés non financières ou à l'ensemble des unités de production ?). Dans le cas de la France, pour les seules Sociétés Non Financières, les données de l'INSEE font apparaître qu'après s'être accrue fortement de la moitié des années 70 au début des années 80, la part des salaires dans la Valeur ajoutée a décliné jusqu'à la fin des années 80 à un niveau inférieur à celui des années 60, pour atteindre un niveau qui semble aujourd'hui stable depuis plus de 20 ans. Ainsi, la part des revenus du travail (salaires et cotisations sociales) dans la valeur ajoutée totale (c'est-à-dire le PIB) a perdu entre le niveau moyen des années 60-70 et la fin des années 80 environ 4 points de PIB. Depuis 1989, le partage de la valeur ajoutée est considéré comme stable.

    Au final, le partage de la valeur ajouté apparaît influencé par de nombreux facteurs économiques, sociaux et institutionnels : ouverture internationale des économies, degré d'interventionnisme politique, degré de conflictualité dans les organisations productives... Le partage des richesses résulte donc de multiples rapports sociaux.

    3. Les enjeux du partage de la valeur ajoutée

    Comme l'a montré l'exemple de la dernière hausse du SMIC, la question du partage de la valeur ajoutée soulève des enjeux forts. Fallait-il augmenter le salaire minimum au delà de la revalorisation automatique ? La réponse à la question ne va pas de soi car une croissance soutenable suppose à la fois une rémunération suffisante du travail pour soutenir la consommation, et une rémunération suffisante du capital pour soutenir l'investissement. Au delà de ces considérations, le partage de la valeur ajoutée soulève également des questions de justice sociale porteuses, elles aussi, de multiples débats.

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