échange par lequel le vendeur fournit un bien ou un service à un acheteur en contrepartie du paiement par ce dernier d’un prix couvrant au moins les coûts de production du vendeur.

voir commerce international

comportement d’un individu (ou groupe d’individus) qui vise à se démarquer d’un autre groupe social et/ou à conquérir une position sociale souhaitée.

processus par lequel un individu (ou groupe d’individus) adopte les comportements, les pratiques d’un groupe auquel il aspire appartenir (voir aussi consommation ostentatoire* et groupe de référence*).

il y a égalité des chances lorsque l’accès aux ressources rares et socialement prisées (position sociale, réussite scolaire,…) est indépendant de son origine sociale, ou d’autres caractéristiques (sexe, âge, nationalité…).

il y a égalité des droits lorsque les mêmes droits civiques et juridiques sont appliqués aux individus quelle que soit leur appartenance sociale, ethnique ou religieuse.

l’égalité des situations renvoie à un rapprochement (plus rarement une égalité complète) des conditions matérielles et socio-économiques entre individus.

De manière générale, l’élasticité mesure le degré de sensibilité d’une variable X suite à la variation d’une autre variable Y. On la mesure en faisant le rapport entre le taux de variation de X au taux de variation de Y. Ainsi, on peut par exemple calculer l’élasticité prix de la demande pour mesurer l’ampleur d’une variation de la demande consécutive à une variation du prix Une élasticité proche de 0 témoigne d’une faible sensibilité et, au contraire, la sensibilité est d’autant plus forte qu’on s’éloigne de 0. Voir fiche méthode l’élasticité

cadre institutionnel dans lequel s’exerce le travail rémunéré, indépendant ou salarié.

enquête qui consiste à interroger des individus, échantillonnés de façon à représenter la population d'un pays, d'une région, ou d'une ville, sur les infractions dont ils déclarent avoir été victimes.

l'entreprise est une unité de production qui vend des biens ou services marchands* en combinant des facteurs de production*. La plupart des entreprises ont pour but de réaliser un profit, mais il existe des entreprises à but non lucratif (les entreprises de l’économie sociale, par exemple les coopératives ou les mutuelles, qui se donnent d’autres objectifs que celui de la seule maximisation du profit, par exemple l'insertion, la solidarité). Les entreprises peuvent notamment se distinguer par leur taille, à partir de leur nombre de salariés et de leur niveau d’activité. Ainsi, l’INSEE distingue : - les microentreprises (qui ont nécessairement moins de 10 salariés) ; - les petites et moyennes entreprises (PME) (avec nécessairement moins de 250 salariés) ; - les entreprises de taille intermédiaire (ETI) (avec nécessairement moins de 5 000 salariés) ; - les grandes entreprises (avec nécessairement 5000 salariés ou plus).

L'épargne peut être un flux : c'est alors la partie du revenu* qui n’a pas été consommée. Mais elle peut aussi être un stock, composée: - d'épargne financière constituée de l’épargne dite liquide (billets, pièces, dépôts bancaires, etc.), des placements financiers (actions*, obligations*…), des contrats d'assurance vie, plans d'épargne logement, plans d'épargne retraite... - l'épargne non financière correspondant notamment aux logements possédés

situation où, sur un marché, offre et demande sont égales pour un prix donné (équilibre « partiel »). La théorie néoclassique parle « d’équilibre général » quand cet équilibre est réalisé simultanément sur tous les marchés, de biens et de facteurs (travail, capital).

Egalité comptable permettant d’affirmer qu’au niveau national, et sur une période donnée, les « ressources » en biens et services (production nationale P, importations M ou stocks constitués lors des années antérieurs) sont nécessairement égales aux « emplois » (c’est-à-dire aux utilisations) de ces mêmes biens et services (consommation C, investissement I, exportations X, et constitution de nouveaux stocks). Ainsi l’équilibre emplois / ressources s’écrit généralement ainsi : P + M = C + I + VS + X (où VS désigne la variation de stocks)

il y a déséquilibre dans une économie quand l’offre globale et la demande globale sont inégales. Les principales manifestations de déséquilibre sont le chômage, l’inflation et le déficit des échanges extérieurs. L’économiste Nicolas Kaldor a proposé de représenter la situation d’équilibre/déséquilibre d’une économie grâce au « carré magique ».