Partie 1 – Mobilisation des connaissances (6 points)
1) Pourquoi les richesses produites sont-elles mesurées par la valeur ajoutée ? (3 points)
2) Distinguer répartition primaire et secondaire des revenus. (3 points)
Partie 2 – Étude d’un document (4 points)
Document 1 : Taux de marge des sociétés non financières françaises (taux de marge = EBE / VA)
Source : G. Cette et ali, Le partage des fruits de la croissance, Rapport du Conseil d'Analyse Economique, 2009
1) Analyser (c'est-à-dire présenter et expliquer) l'évolution du taux de marge des sociétés non financières depuis 1949.
Partie 3 –Argumentation s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points)
Sujet : Comment expliquer l'évolution du partage des richesses de 1949 à nos jours en France ?
Vous répondrez à la question en vous appuyant sur vos connaissances personnelles ainsi que sur les documents 1 et 2. La réponse doit être présentée de manière structurée avec une introduction, un développement et une conclusion.
Document 2
La part des hauts salaires dans la répartition de la richesse créée a donc augmenté au détriment de celle des autres salaires. Cette évolution reproduit, en moins accentuée, celle que connaissent les Etats-Unis : près de la moitié de la hausse des revenus intervenue depuis 40 ans y aurait été captée par les 1% les plus riches. Les rémunérations des cadres dirigeants d'entreprise prennent d'ailleurs des formes, comme les stock-options, qui sont à la limite entre revenus du capital et du travail. De sorte qu'il pourrait être pertinent de distinguer trois grandes catégories, plutôt que l'opposition entre capital et travail héritée du marxisme : revenus des salariés, revenus des propriétaires du capital et revenus des cadres dirigeants.
Par ailleurs, la part des salaires dans la valeur ajoutée inclut les cotisations sociales, considérées comme un salaire indirect. Or, le poids des cotisations a considérablement augmenté au fil des ans, passant de 19% environ de la valeur ajoutée dans les années 1950 à 27% aujourd'hui. [...]
La baisse de la part des salaires nets dans la valeur ajoutée doit beaucoup plus à cette hausse des cotisations qu'à l'évolution globale du partage entre travail et capital. [...]
La principale évolution dans la répartition des profits est la diminution de l'épargne par rapport à la hausse des revenus distribués aux actionnaires. Alors que les dividendes représentaient moins de 3% de la valeur ajoutée en 1977 (leur niveau minimum), ils dépassent aujourd'hui 8% de la valeur ajoutée, un niveau jamais atteint jusqu'ici. Cela signifie que la part des revenus du capital distribuée aux actionnaires augmente et que la part investie diminue.
A. Parienty, « Comment a évolué le partage des richesses ? », Alternatives économiques, Novembre 2011.
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