mise en place de procédures destinées à organiser les conflits et reconnues par les parties en conflit. Elle facilite l’expression des conflits tout en les encadrant. Le droit du travail, la représentation des salariés, les conventions collectives, la mise en place de procédures de négociations régulières conduisent à une régulation des relations de travail. On parle aussi d’institutionnalisation des conflits.

relation qui existe entre un acteur économique appelé « principal », et dont la situation dépend de l’action d’un autre acteur appelé « agent » qui doit effectuer une tâche au profit du principal qui se trouve cependant en situation d’asymétrie d’information, soit qu’il ne sache pas quelles sont les caractéristiques de l’agent, soit qu’il ne sache pas quel va être son comportement effectif.

Au-delà de la simple relation marchande aboutissant à la fixation du salaire, la relation salariale est l’ensemble des règles, procédures et institutions encadrant la relation de subordination entre un salarié et son employeur : contrat de travail, lois, accords, conventions collectives, ...

voir redistribution.

se dit d’un système de retraite où les pensions des retraités d’aujourd’hui sont financées par les cotisations des actifs d’aujourd’hui. Il s’agit donc d’un système de retraite reposant sur le principe de solidarité inter-générationnelle.

les revenus sont issus de la production (valeur ajoutée*), les agents économiques y ayant contribué bénéficient d’une répartition primaire des revenus sous forme de revenus du travail, de revenus du capital ou de revenus mixtes. Les administrations publiques (Etat, collectivité territoriales, organismes de sécurité sociale) effectuent ensuite des prélèvements sur ces revenus primaires afin d’opérer une répartition secondaire des revenus sous formes de revenus de transfert (prestations sociales surtout). Les opérations de prélèvement – versement de revenus de transfert sont désignés redistribution.

Selon Charles Tilly, « Toute population a un répertoire limité d’actions collectives, c’est-à-dire des moyens d’agir en commun sur la base d’intérêts partagés. [...] Ces différents moyens d’action composent un répertoire, un peu dans le sens où on l’entend dans le théâtre et la musique, mais qui ressemble plutôt à celui de la commedia dell’arte ou du jazz qu’à celui d’un ensemble classique. On connaît plus ou moins bien les règles, qu’on adapte au but poursuivi » (Tilly, 1986). Manifester ou faire grève, faucher des OGM, participer à un boycott de produits sont clairement des actions politiques.

Au sens strict, désigne l’absence de mobilité sociale d’un individu (= immobilité sociale). Au sens large (chez Pierre Bourdieu) désigne l’ensemble des mécanismes sociaux qui contribuent à reproduire les inégalités et les rapports sociaux.

Ensemble des unités sociales et des relations que ces unités sociales entretiennent les unes avec les autres, directement ou indirectement, à travers des chaînes de longueur variable. Ces unités sociales peuvent être des individus, des groupes informels d'individus ou bien des organisations plus formelles, comme des associations, des entreprises, voire des pays." Pierre Mercklé, page 4 de "Sociologie des réseaux sociaux", Repères La Découverte, 2ème édition 2011.

situation d’un individu qui présente les conditions d’âge et d’ancienneté lui permettant de cesser son activité professionnelle et de bénéficier d’un revenu de remplacement (pension de retraite).

pour un ménage, ensemble de ses revenus d'activité, revenus du patrimoine, des transferts en provenance d'autres ménages et des prestations sociales, nets des cotisations sociales et des impôts directs . Quatre impôts directs sont pris en compte : l'impôt sur le revenu, la taxe d'habitation et les contributions sociales généralisées (CSG) et contribution à la réduction de la dette sociale (CRDS).

rémunération d’une activité ou d’un placement.

prestations sociales versées aux ménages, et financées soit par l'impôt (ex : RSA) soit par les cotisations sociales (ex : assurance maladie, assurance vieillesse...)

pour le prêteur, risque qu’un emprunteur ne rembourse pas tout ou partie du crédit qu’il a contracté.

risque qu’un évènement particulier (par exemple la défaillance d’une banque) entraîne par des réactions en chaîne (« effet domino ») des effets négatifs sur l’ensemble du système financier, pouvant engendrer une crise généralisée.